Slam "L'AUTRE RIVE"

Je partais pour décompresser
Pour reprendre racine avec la Nature
Oui ! Je voulais m'enraciner
Pour me recentrer aussi avec ma partie la plus pure
De mon être

Une fois arrivé
Parmi cette foule d'arbres si grands
Et cette verdoyante Forêt
Je courus vers ce banc
Qui ne pouvait que me tenter
Pour me reposer

Je respirer,
Je respirer,
A plein poumons...
 
Je voulais tellement lâcher prise
Un moment, un instant
Chasser cette tristesse si grise
Dû à la perte d'un proche parent

Je commençais à me détendre
Et à fermer les yeux
Je repensais aus tendres
Moment heureux
Où très jeune je remuais les foulards
Avec mes tantes et oncles si fêtards
Où je dansais, dansais, dansais
Avec ma tante bien-aimée
qui est partie de l'autre côté.

Comme un tourbillon
En un rien de temps
Je fis un bon
Dans un autre temps
Abritant un lieu qui m'était familier
Mais qui paradoxalement je ne connaissais
Il brillait,brillait..
Il m'attirait, m'envoutait
Au point de me guider
Dans le Coeur de ses secrets
Qui voulaient s'ouvrir, se dévoiler
À mon âme qui en détenait la clé


Je vis un fleuve si reposant
Entouré d'arbres fruitiers
Offrant à ma vue des fruits si luisants, si brillants
On aurait dit qu'on les avait peint pour les exposer.
 Une toile vivante se dessinait
Sous ma vue
Je découvrais et découvrais
Je m'en mettais plein la vue
Et plein le Coeur
D'ailleurs
qui s'ouvrait
et se réjouissait
des champs dévoilés,
des teintes vives...

Plus j'avançais
Plus les couleurs étaient expressives
Elles me souriaient
Et m'offraient
Une joie immense
Donnant du sens
À mon existence

Une joie que l'on ne pouvait vivre
Nul part ailleurs...
J'étais tellement bien
Tellement serein

J'étais tellement bien
Tellement serein...

Je vis des silhouettes
Qui m'appelaient par mon prénom
Leurs voix faisaient uniquement écho dans ma tête
Je comprenais tous les sons
Comme la voie lactée
Dans l'immense univers
Je vis une myriade d'êtres ailés
Des éblouissants ETRE DE LUMIERE
Dont je me sentais être leur frère
 Je n'éprouvais aucune crainte
Car mon âme savait
Oui ! Elle était empreinte
De ces hommes ailés

J'étais si bien d'être entouré
De cette famille qui me transportait
Par cet amour si vrai
Ne pouvant former
Que l'Unité...

Oui ! C'était du vrai !
C'était du vrai !!!
J'étais dans LE MONDE DE LA VERITE
Où l'on ne peut se perdre dans les futilités
Ni s'égarer dans la superficialité
C'était plein d'authenticité.
Je reconnaissais
totalement l'endroit où mon ame avait été créée
Par ce Créateur, notre Bien-Aimé...

Nos frères me firent un signe de la tête
Pour me montrer la direction d'un portail en Chrystal
Orné de 7 Septs
Et le symbole d'une Spirale

Je m'avançais
Je m'avançais...
Devant ce portail si géant
Incrusté de pierres précieuses
Je vis un homme habillé en blanc
Récitant de pieuses
Prières...
C'était le Gardien
J'en étais certain
Sans même le savoir
Mais mon ame en détenait le savoir !

Il me dit :
" Approche et regarde
entre les barreaux
Mais garde
Toi d'y faire un saut
Pour franchir la limite
Car ton heure n'est pas arrivée !"

Là je vis de suite
S'approcher
Des Êtres que je connaissais
qui m'avaient quitté
C'était tous mes Chers Disparus
Avec qui on s'était perdus de vue
J'avais longtemps cru
Qu'ils avaient emprunter la Rue
du Paradis...
Je vis parmi eux
Mon proche parent qui venait de nous quitter
Il avait un air si heureux
Des yeux lumineux
Un visage en paix si radieux
 
Ils avaient tous le sourire
Et ils me dirent :
"Nous sommes bien
Nous sommes bien !
Nous gardons le lien
Toujours avec vous
Vous, qui vivez en-dessous de nous

Nous sommes toujours présent
Même si vous nous croyez absents
Vous nous voyez pas
Mais nous, nous vous voyons !
Ne perdez donc pas votre joie
Chantez et Dansez en notre nom
Réjouissez-vous
pour notre repos Eternel
Dans cet Endroit où l'on loue
Et glorifie sans cesse l'ETERNEL
qui Vit avec Nous.

Ne vous en faite pas
On vous attend là
Quand ce sera
Votre heure qui sonnera.
Transformez vos larmes
En de la réjouissance
Car ici ce sont toutes les Âmes
En renaissance
Elle renaissent loin des anciennes souffrances

Nous fusionnons avec l'Unité
Nous nous reposant en Paix
Alors inutile de vous inquiéter
À notre sujet
Pour Nous, Ayant pris congés
Pour ce repos Eternel ...

Notre Amour pour vous
N'est et ne sera jamais rompu
Il continu entre Nous
En Vous
Et au-dessus de Vous

Cet Amour est indélébile
Il vit encore dans cette ville
Céleste ! "

A la suite de ces mots si réconfortants
Une Spirale me prit
Et me ramena sur ce banc
Où je m'étais endormi
Je compris
Que c'était plus qu'un rêve éphémère
Car j'entendis
Encore le son de toute ces LUMIÈRES
Qui avaient éclairé en moi l'apaisement
De cette tristesse causée par la perte de ce Parent

Aussi J'entendis
encore ces pieuses voix
Qui me confirmaient de cette "VIE APRES LA VIE" !
 
J'avais voyagé dans "L'AUTRE RIVE"

MIKANAKA

PS: Ecrit le 19/09/2016

 

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